°°°Effet de serre°°°

Une quinzaine... normal. C'est à ce rythme que je la vois. Trois semaines... C'est déjà arrivé, pendant la période des vacances ou parce que le calendrier l'a imposé,  ça ne m'inquiète pas.  Quarante cinq jours... Ce fût à l'époque, un supplice pour moi, lorsque ma jambe cassée et immobilisée dans un plâtre, a  rendu évident l'impossibilité de la prendre en charge.  Deux mois... C'est le record de notre temps de séparation !

Justine, nous avons gagné.  Tu as gardé ton légendaire sourire et moi, la sérénité tout au long de cette période de confinement.  J'ai pu être confiante car je savais que tout serait fait, là où tu as été confinée, pour te protéger et pour t'aider à passer ce cap de la séparation.

Séparée de moi, tu as été encore plus chouchoutée par le personnel du FAM dans lequel tu vis. Du lever au coucher, des femmes et des hommes étaient là pour toi et pour tes colocataires avec qui tu partages ta maison. Un lever pédagogique, des activités manuelles, l'écoute de contes, une ballade vers le bois qui jouxte l'établissement, une visite aux animaux de ferme pour les nourrir, une activité lingerie, la toilette, de la musique, des dessins qui ont été affichés sur les murs, de la bonne humeur, des visios...  le personnel vous a accompagnés et a permis de vivre sereinement cette vie devenue forcément différente mais sécurisante pour vous. Je le remercie sincèrement pour tout ce qu'il a mis en place pour votre protection.

Nous avons tous entendu le président nous annoncer gravement : "Nous sommes en guerre..."  Les gens ont eu peur. J'avoue qu'au début de cette crise sanitaire, ayant suivi quelque peu ce qui se passait en Chine, j'ai eu moi aussi peur notamment pour mes parents âgés et à risques parce que porteurs de maladies potentiellement aggravantes. J'ai eu peur pour Justine car elle aussi est à risques du fait de ses antécédents médicaux. Je n'ai  donc pas hésité à les blinder de compléments alimentaires pour aider leurs systèmes immunitaires à combattre l'invisible. Mieux vaut prévenir.  J'ai eu très peur lorsque Céline a été touchée par le virus Covid 19.  L'ennemi était chez nous. Il abattait une de mes filles et s'acharnait à lui donner de la fièvre, de la fatigue, de la toux, des douleurs, de la peur.

Donc, le fait d'avoir peur, de chercher à rassurer, à relativiser, m'a permis de surmonter mes propres angoisses.  Je me suis rendue active. En premier lieu, j'ai rangé ma maison et puis j'ai sorti ma machine à coudre et j'ai confectionné des masques de protection puisque c'était évidemment une bonne barrière pour éviter au virus de se propager dans nos corps.  Ensuite, j'ai passé du temps avec mes parents (92 et 89 ans). Ma mère a été mal, très mal. Elle avait besoin de la présence de ses enfants mais cela lui était refusée. Elle m'a parlé de la guerre, de la vraie... L'évacuation vers la zone libre, la peur des bombes, la recherche de nourriture ou d'accueil, mais chaque fois elle ajoutait : "c'était dur, nous avions peur, mais on pouvait s'embrasser, chanter, danser et se rassurer".

J'ai cherché à comprendre la raison des contradictions de l'Etat, du milieu médical de haut lieu et des médias mainstream. Les masques, les traitements, les avis des médecins sur le terrain étouffés voire sanctionnés, les chiffres qui ne veulent rien dire, les pauvres personnes âgées qui en ont le plus subi les conséquences.  Et tout cela, sans beaucoup de surprise, m'a menée à mon combat : la désinformation du système de santé. 

Quand je ne comprends pas quelque chose, j'essaie de l'analyser et de décortiquer le problème pour trouver une solution. Peut-être ma solution, mais au moins, j'ai l'avantage d'avoir cherché.   

Je répète avant que l'on ne me le reproche, ou que l'on me traite d'inconsciente avant d'aller au bout de cet article, je ne suis pas antivax. Je suis pour des traitements sûrs, avec une information des risques et conséquences à court et long terme.  Je me bats contre cette désinformation. Les gens ne connaissent absolument pas de quoi est composé un vaccin.  S'ils essayaient de se renseigner objectivement sur ces compositions, ils seraient sans aucun doute, atterrés et demanderaient des comptes.  Je suis pour une prise de conscience car je suis responsable de ma santé et un peu aussi de celle de ma famille et je compte le rester sans que l'on ne m'impose quoi que ce soit.

Malgré l'avancée de la technologie, des recherches en tous genres, des dons faramineux faits à des associations ou à grands noms, les gens contractent de plus en plus de maladies auto-immunes, d'allergies. On voit de plus en plus de cancers pédiatriques, d'autisme. Cela m'effraie au plus haut point. On ne donne plus de bases solides pour rester en bonne santé.   L'air pur, la forêt, le sable sur la plage, la mer, le grand air, le soleil, tout nous a été interdit. A qui profite donc le crime ?

Faites des recherches sérieuses sur des grands, (très très grands noms) que je ne citerai pas ici et vous comprendrez peut-être, peut-être pas, quels sont les véritables enjeux.

En tous cas, je retrouverai samedi ma Juju chérie d'amour et cela me rend folle de joie.  Je ne prendrai aucun risque parce que, bien sûr un virus s'est imposé sur notre terre et il faut rester vigilant.  Je reste confiante en l'avenir et au bon sens de chacun mais personnellement je n'ai plus peur.